REVIENS À TOI ! - VIINCΞ

Tu es libre
Tu es vivant

Tu es mon es mon horizon
Ce vers quoi je pars
Ce qui demeure inaccessible
Jusqu’à ce soir

Tu ne sors plus de ma ligne de mire

Il n’y a que toi et moi
Juste toi et moi
Mieux vaut vivre dans l’incendie que mourir à tout petit feu
Mes mots ne savent pas faire de déclaration de guerre
Ils disent une déclaration d’amour :
« Je t’aime, je t’aime, je t’aime »

Tu es vivant
Tu es libre

Il n’y a que toi et moi
Toi et moi

Tu ne sors plus de ma ligne de mire

Je te témoigne ma flamme
Il n’y a plus de philtre à absorber
Il n’y a qu’à se le dire
Ou se dédire

Tu ne sors plus de ma ligne de mire

Il n’y a que toi et moi
Juste toi et moi
Même sous les regards
Même sous la lumière du jour
Il faut continuer
Pourquoi vouloir échapper si tôt à ce qui t’échappe encore ?
Tout cela doit forcément avoir un sens

Le mirobolant voyage vient tout juste de commencer

Tu es mon horizon
Ce vers quoi je pars
Ce qui demeure inaccessible
Jusqu’à ce soir

Tu ne sors plus de ma ligne de mire

Le mirobolant voyage vient tout juste de commencer
Pour m’atteindre de nouveau
Moi-même
Alors seulement, tu deviendra réel
Sans le secours des fées
Mais avec le Souffle de Dieu

Le mirobolant voyage vient tout juste de commencer
Au creux de cette nature amie qui nous berce, nous sauve, et nous lie pour l’éternité

Vois se dissiper tes ténèbres
Et percer notre rayon de lune
Le miroitement de nos regards !

Tu ne sors plus de ma ligne de mire
Tu es mon horizon
Ce vers quoi je pars
Ce qui demeure inaccessible
Jusqu’à ce soir

Il n’y a plus de philtre absorber
Ni de fin absolument heureuse
Il n’y a qu’à se le dire
Où se dédire

Je te témoigne ma flamme
Tu m’embrases
Tu me carbonises
Mieux vaut vivre dans l’incendie que mourir à tout petit feu

Mes mots ne savent pas faire de déclaration de guerre
Je ne souhaite pas m’attirer tes foudres
Ils disent une déclaration d’amour :
« Je t’aime, je t’aime, je t’aime »

Même sous les regards
Même sous la lumière du jour
La clarté qui te fait si mal
Il faut continuer
Tout cela doit forcément avoir un sens
Pourquoi vouloir échapper si tôt à ce qui t’échappe encore ?

C’est terrible !
Mon bonheur naissant s’effondre
Ce n’était qu’un songe sans consistance
Ma joie, la suspension éphémère du vrai cauchemar
Celui qui dirige les priorités
Le cauchemar qui chasse le hasard hors du jeu
Jusqu’à rendre la rêverie fatale

Où est la fin du gouffre ?
Dans quelle plaie vive
Dans quelle souffrance t’es-tu réfugié ?

Je me suis morfondu durant un millénaire
À faire la sentinelle au bord des langueurs de l’amour
Aujourd’hui, je suis à toi pour chacun instant qu’il me reste
Je te parlerai quand tu voudras des mots
Je te soutiendrai quand tu voudras dormir
Le songe est fini
Tuons, tuons ensemble le cauchemar bestial qui nous assaille !
Ouvrons enfin nos yeux !
Debout ! debout ! il est l’heure !
Je te parlerai
Et la Terre tournera pour toi aussi
Une révolution
Pour que tout se transforme
Une révolution
Pour l’avènement d’une autre destinée

Et s’il te faut une piqûre
Un coup de fouet
Je serais pour toi l’amorce
Je serais pour toi la crise
Le chant du coq
Le son des cloches
La brûlure
L’eau froide
Sors du cauchemar comme je suis sorti du ventre
Reviens à toi !